Quand le prof nous a dit, en fin de semaine dernière, qu’il nous fallait un hébergement web pour tester la création d’une boutique en ligne, je me suis dit, maligne que je suis, que j’avais déjà tout sous la main.
Pensez donc : qui dit nouveau blog dit hébergement web et totale liberté d’en faire ce que je veux.
Me voilà donc, reine de la journée, avec mon site déjà tout prêt. Je me prépare à m’ennuyer. Enfin, m’ennuyer. C’est sans compter mon voisin de table qui semble avoir développé le même Tourette que moi et avec qui je fais des battles de gif depuis le début de la formation. Genre formation de Community Manager en accéléré.
Bref, après le téléchargement des addons adhoc, je commence à jouer avec mon site. Et je me rends vite compte que mon joli blog va devenir un beau bordel en fin de journée si je ne trouve pas le moyen de jouer sur une adresse moins courue. Arrive donc le moment de créer un sous-site, rattaché à mon hébergement, mais pointant sur une autre adresse, le tout relié à la même base de données. Ça a l’air compliqué ? Je vous rassure, ça l’est !
Quand le prof montre la méthode, ça a l’air super simple. Mais vous vous en doutez, problème de matériel ou incompétence crasse de votre serviteur, rien ne se passe comme prévu. Deux heures sur un serveur ftp, un site qui ne charge pas, un changement de mot de passe de la base de données et voilà mon joli site qui ne répond plus… du tout. Pas de panique, on charge une sauvegarde. Action inefficace. OK, on se plonge dans la BDD et on cherche le fameux fichier wp-config dans lequel je dois récupérer le mot de passe initial. Mauvaise nouvelle, pas de fichier wp-config. Pas de fichier wp du tout d’ailleurs.
Que fait-on quand tout est tellement en bazar qu’on ne retrouve plus rien ? Ben on supprime la base de données, on supprime les addons et on supprime le site. Et là on prie très fort, on prie pour que le premier blog existe encore, qu’il soit à jour pour ne pas perdre d’article, que l’export fonctionne et on tente de ne pas penser au fait qu’il va falloir reconfigurer l’intégralité de son bébé, cinq heures après avoir fièrement annoncé qu’on pouvait enfin s’y abonner.
Finalement, j’ai récupéré mes articles, mis le site en maintenance, créé ma boutique fictive et ses produits fantômes dans la dernière demi-heure du cours en pestant sur le temps perdu mais en souriant du fait que ce soir, je comprends l’intégralité du jargon technique indigeste dont je vous ai abreuvé !
Voilà de l’argent public bien dépensé 😉