Je ne sais pas comment se passent les dimanches chez vous, mais chez nous, c’est du grand n’importe quoi !
Le ballet commence par Mister Pachou, qui râle tous les jours d’école contre le réveil, mais qui finalement se lève à 7 heures en ce beau matin dominical. Et ce n’est pas pour se préparer pour la messe !
Il fait alors ce que tout enfant normalement constitué ferait : il met le son de la télé au minimum et lance la PS4 ! La gestion du son, ça se passe de mère en fils. Déjà, toute petite, je pensais faire ma maligne en me levant aux aurores, en fermant doucement toutes les portes et en baissant le volume de notre télé au minimum audible par une enfant de 6 ans. Ma mère m’a récemment avoué m’avoir laissé faire en toute impunité, trop contente de la grasse matinée qui s’annonçait alors.
Puis vient le tour de Miss Carotte, qui émerge plus difficilement vers 9 heures. La télé étant prise, elle dirige son attention vers l’ordinateur. Là, c’est plus simple, on branche le casque, on lance YouTube, et c’est parti ! Tout y passe : couture, DIY, life hacks et musique à gogo.
Le chat, quant à lui, a compris que même avec les monstres en bas, personne ne le nourrirait tant que je ne serais pas descendue. Alors lui aussi fait la grasse mat’.
Et nous dans tout ça ? On fait ce que nos parents nous ont appris, on fait semblant de ne pas les entendre pour comater jusqu’à 11 heures. Heure à laquelle on se lève en pestant sur les mouflets parce que, dis donc, tu te rends compte du temps que tu passes devant un écran ! Oui, le dimanche, nous sommes la mauvaise foi incarnée.
Alors le reste de la journée dépend fortement de la période de l’année, mais il y a de fortes chances de nous retrouver affalés au choix : dans le canapé, dans un transat, dans le divan d’une des paires de grands-parents ou, comme aujourd’hui, dans les sièges d’un cinéma.
Pour vivre heureux, vivons couchés.
Puis vient le soir. Si nous avons été des parents prévoyants, les devoirs ont été fait le vendredi. Si, plus sûrement, on s’est dit que les pauvres chéris devaient se reposer, ils sont bons pour la révision de dernière minute.
Que faire à manger un dimanche soir ? Les bons parents, que j’admire (et qui se reconnaîtront), préparent de bons petits plats, la soupe du dimanche ou tout autre mets délicat tout à fait adapté à des enfants en pleine croissance.
Pour nous, ça sera purée, plat de pâtes, croque-monsieur ou céréales, parce que soyons honnête, la journée a été épuisante ! Et me battre un dimanche soir pour leur faire manger leurs brocolis, très peu pour moi.
A ce train-là, 21 heures arrive vite. Les dents, un pipi et au lit, papa et maman ont une série à regarder sur Netflix.
J’aurai probablement lancé une ou deux machines et fais un semblant de rangement, plus pour la bonne conscience qu’autre chose. Mais, dans les grandes lignes, nous prenons le repos dominical très au sérieux.
Non, il faut l’avouer, nos dimanches ne nous font pas courir de risque de blessures… à part une bonne sciatique, peut-être ?