Pensées profondes d'une fille écervelée

Je suis une addict.

Voilà, c’est dit, je suis une droguée. Ne t’inquiète pas, maman, je ne me shoote pas à la colle Cléopâtre ni même au Nutella. Je laisse ça à Mister Pachou.

J’ai rangé mon petit bazar ce matin et j’ai retrouvé dix carnets lignés, deux bullet journals, quatre agendas 2018, trois cahiers A4 et une quinzaine de stylos, feutres et autres outils d’écriture.

Sans compter les quatre sign pens achetés ce matin, parce que j’aurai très probablement besoin de nouveaux stylos pour ma formation en février… oui, c’est exactement l’excuse que je me suis donnée en entrant dans la papeterie.

Et je ne compte pas les multiples carnets que Miss Carotte planque dans sa chambre, en mini addict qu’elle est en passe de devenir. Mais elle me fait dire qu’elle les utilise ses carnets, ELLE.

Le pire, c’est que j’écris directement mes posts sur le PC, sans passer par la case papier.

Mais je ne peux me défaire de cette fascination pour les articles de papeterie. Je tente annuellement de relancer l’utilisation de mon Filofax, j’achète à cet effet le calendrier ad-hoc, en plusieurs formats, parce que pourquoi pas, je recréé mes intercalaires, je le customise, pour finalement l’abandonner au profit de mon téléphone, parce qu’il est trop gros pour rentrer dans mes petits sacs.

Je vous entends ricaner de votre côté de l’écran. Mais vous ne comprenez pas la portée d’une telle addiction. Sans compter le terrain de foot que la création de mes accessoires a déforesté, il me faut maintenant utiliser plus de bois sous la forme d’étagères pour ranger lesdits carnets et du pétrole polluant ou du coton buveur d’eau pour mes trousses.

Je suis une catastrophe ambulante pour notre planète. Elle se meure de mon addiction !

Tiens, ça me rappelle qu’il faut que j’achète un calendrier familial pour 2019…

 

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Je n’ai jamais eu une âme d’auteure. Créer des personnes, leur inventer une vie sur des centaines de pages, cette simple idée m’épuise.

Mais raconter des tranches de vie et, surtout, tenter d’appréhender la psychée humaine, ça c’est un véritable kiff.

Et où commencer sinon dans ma propre tête, à partir de mes propres expériences.

Et peut-être que celles-ci parleront à certains, parce que même si nous nous imaginons uniques, nos expériences sont généralement universelles.

Alors vous qui passez ici, par hasard ou à dessein, n’hésitez pas à me dire si nous avons partagé une expérience commune. Parce que tout part de là !

- Katia