Pensées profondes d'une fille écervelée

Janvier est typiquement le mois de l’introspection. Il est courant – voire sain – de revenir sur l’année passée et d’en faire la synthèse. Quels en ont été les faits marquants, les petits bonheurs et les gros chagrins ?

2018 aura été une année toute particulière pour moi. Préparation d’une nouvelle dizaine, réparation des dommages subis en 2017 et surtout, questionnement sur ce que mon futur pourrait être.

Maintenant que cette année est terminée et que je reprends le chemin de l’école dans un mois, il serait facile de dire que cela aura été une année douce. Vu d’où je me trouve aujourd’hui, et avec mon penchant à ne conserver que les bons souvenirs, je pourrais me leurrer et rester sur cette impression.

Mais je sais que je me dois de conserver quelque part les difficultés que j’ai rencontrées, afin de les accepter et de les reconnaître si elles viennent à se représenter à moi.

En premier lieu, 2018 aura été une année de délestage.

Je me suis délestée de mon emploi, de ma culpabilité, de mes complexes. Je me suis délestée de l’image qui m’avait été renvoyée pendant ces dernières années, dans le cadre d’un environnement de travail qui me niait. Je me suis délestée des larmes qui ne coulaient plus. Je me suis délestée de mon armure. J’ai compris que les aliments ne remplissaient pas le vide. Je leur rend leur vraie place, ils me rendent mon vrai corps.

Ce vide, je l’ai rempli des petits bonheurs qu’on tend à oublier. Je l’ai rempli de musique, de danse, de l’amour de mes proches, du rire de mes enfants. De ces tous petits riens à côté desquels on passe dans la course effrénée de notre société, mais qui se révèlent indispensables, une fois l’équilibre devenu précaire.

2018 aura également été une année d’apprentissage.

Je commence cette année avec la connaissance d’une nouvelle langue, d’une nouvelle culture et d’un nouvel alphabet.
Je commence cette année avec un regard différent sur mes enfants, que j’ai, pour le coup, eu le temps de voir changer.
Je commence cette année avec une meilleure connaissance de qui je suis, de ce que je vaux et de ce que veux. Avec un regard neuf sur moi-même. J’ai accepté, avec force thérapie et remise en question, d’être qui je suis et non qui je devrais être.

J’ai compris que le moule dans lequel je m’étais glissée avait toujours été trop petit, ou pas de la bonne forme. Ce moule, je l’ai brisé et je m’en suis reconstruit un autre, plus souple, plus doux. Rien n’est jamais acquis et ce moule peut redevenir trop rigide avec le temps. Je dois donc rester sur mes gardes, pour ne pas me laisser enfermer de nouveau. Mais j’ai aujourd’hui les outils pour me reconstruire.

La leçon que je retiendrai de cette année, elle m’a de nouveau été apportée par la musique. A chaque crise, un artiste m’a sauvé la vie. Littéralement. Une chanson vous parle, résonne plus fort que les autres et raconte votre vie. Elle tourne en boucle et si vous y prêtez suffisamment attention, elle vous parle. Comme si le chanteur savait ce qui vous retenait ou ce qui vous libérerait.

Le message musical de 2018, c’est Love Yourself. Je ne peux pas dire mieux que ça.

J’ai mis toute l’année 2017 à me désoler de ne pas être plus adaptée à mon environnement, les six premiers mois de 2018 à me dire que le problème venait probablement dudit environnement, et les six derniers mois de cette même année à digérer ce que mes tripes me répétaient en boucle.

Ce message, je vous le livre, si ça peut vous faire gagner du temps : Aimez-vous, acceptez-vous, apprenez à vous pardonner. Vous n’êtes pas parfait et c’est ce qui vous rend si intéressant. Ne tentez pas de vous conformer. Vous êtes vous et c’est déjà bien suffisant.

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Katia

Bloggeuse amateur & Ecrivain dilettante

Non, ce n’est pas moi sur la photo et c’est la raison pour laquelle j’écris et que je ne fais pas de vidéos.
Rêver sa vie ou vivre ses rêves ? J’avoue que je n’ai pas encore choisi. Et vous ?

Katia Lacourte

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